ANNE-MARIE DUMONT

Cyclisme sur piste

Pour Anne-Marie Dumont, même toute jeune, faire du sport était toujours plus que pour le simple plaisir. « J’ai toujours aimé être compétitive, c’est un mode de vie que j’ai toujours voulu avoir », dit-elle.

La finissante de l’École Maurice-Lavallée demeure fidèle à sa passion et se retrouve sur un trajet qu’elle espère la mènera aux Jeux olympiques de 2028. En 2022, l’Edmontonienne a été sélectionnée parmi 30 athlètes au Canada au camp des recrues RBC, un programme national qui identifie la prochaine cohorte d’athlètes olympiques canadiens et leur donne un appui financier. 

En complétant une batterie de tests, Anne-Marie s’est démarquée pour son potentiel en cyclisme sur piste. C’était une surprise pour celle qui jusque-là était une adepte de hockey et de soccer, et qui avait auparavant fait partie de l’équipe des Wolves d’Edmonton de la Ligue de hockey féminin junior de l’Alberta (AJFHL). « Le vélo, je n’avais aucune idée, c’était une grosse transition », avoue-t-elle.

Elle y plonge sans hésitation avec une première compétition provinciale en 2022 où elle remporte la médaille de bronze dans les courses de 500 m, Match Sprint et Keirin. Anne-Marie poursuit son entraînement et, au championnat provincial un an plus tard, elle remporte la médaille d’argent dans les mêmes trois disciplines. 

L’entraînement lui demande un engagement à temps plein et comprend des sessions sur le vélo, le conditionnement au gym, et aussi bien manger et bien dormir. « C’est comme une job à temps plein; je ne peux pas aller à l’école, c’est le sacrifice qu’il faut faire. »

Si la force physique et explosive de la hockeyeuse est l’une des compétences qu’elle a su transférer au cyclisme, Anne-Marie avoue qu’il y a beaucoup de nouvelles choses à apprendre. Elle mentionne, entre autres, devoir s’habituer à la vitesse du vélo sur la piste. Les cyclistes féminins peuvent rouler jusqu’à 70 km/heure, avec comme seule protection un casque sur la tête. Il y a aussi les chutes, parfois sur une piste extérieure en asphalte, qui se font ressentir.

À court terme, Anne-Marie vise le succès dans les compétitions provinciales et nationales, mais elle veut aussi représenter son pays sur la scène internationale.

Ma carrière est encore très jeune comme cycliste mais je vais tout donner pour me rendre jusqu’au bout. Depuis que je suis jeune fille mon rêve a toujours été d’atteindre le niveau olympique, j’ai maintenant l’opportunité de réaliser cela.

Anne-Marie Dumont

Track Cycling

Even as a young girl, sports have always been about more than just having fun for Anne-Marie Dumont. “I’ve always liked being competitive, it’s a lifestyle that I’ve always wanted to embrace,” she says.

True to her passion, the École Maurice-Lavallée grad is on a journey she hopes will lead her to the 2028 Summer Olympics. In 2022, the Edmontonian was selected among 30 athletes from across Canada at RBC Training Ground, an athlete funding program designed to find young athletes with Olympic potential and support them to achieve their dreams.

At the qualifying event, Anne-Marie’s test results showed her potential to succeed in track cycling. This came as a surprise to the athlete who had previously competed in soccer and hockey, notably playing for the Edmonton Wolves in the Alberta Junior Female Hockey League (AJFHL). “I had no idea about cycling, it was a huge transition,” said Anne-Marie about getting into a new sport.

She jumped right into cycling and competed in her first provincial competition in 2022, taking home bronze medals in the 500 m, Match Sprint and Keirin races. At provincial championships the following year, with more experience on the bike, she took second place in the same three race events. 

Training for the sport is a full time commitment with sessions on the bike, at the gym, and a focus on eating right and getting enough sleep to optimize performance. “It’s like a full time job which means I can’t go to school now, but that’s a sacrifice I have to make.”

While her explosive physical strength transferred over from her hockey playing days, Anne-Marie says there is a lot to learn, like getting used to the high speeds on the track. Female track cyclists can roll at speeds of up to 70 km/h. Falling off the bike, especially on an outdoor paved surface, can really leave a mark.

In the short term, Anne-Marie continues to aim for success at the provincial and national levels, while working toward her dream of representing her country on the world stage.

It’s still early in my cycling career but I want to give it my all to take it as far as I can. Ever since I was a young girl it’s been my dream to compete at the Olympics, and now I have the opportunity to achieve it.